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44000 Nantes

Du mercredi au samedi
De 14h à 19h et sur rendez-vous

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Exposition

Translations

Exposition de Jean-François Courtilat

Du 7 septembre 2024 au 14 septembre 2024

Jean-François Courtilat, Chardon et bulles de savon, 2017 © Jean-François Courtilat
Jean-François Courtilat, Translations, 2024, catalogue, édition joca seria
Jean-François Courtilat, Translations, 2024, catalogue, édition joca seria
Jean-François Courtilat, Translations, 2024, catalogue, édition joca seria
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV
Vue générale de l’exposition Translation de Jean-François Courtilat, 2024 © Galerie RDV

Du 7 septembre au 14 septembre 2024, RDV présente : Translations, un catalogue et une exposition de l’artiste Jean-François Courtilat.

Telle une fable qui se lirait à l’envers, la démarche de Jean-François Courtilat traque les ruines et les exuvies de notre présence au monde. Ses œuvres en sont les vestiges thermoformés, les mues abandonnées de l’animal bipède. Il faut imaginer les discussions enflammées que soulèveraient la trouvaille de ses pièces, quelques milliers d’années après l’ère d’anthropos et des Jésus Christs crucifiés. Des colonnes grecques rejouant la gloire d’un Occident déchu sont désormais les emblèmes d’un kitsch de classes illuminées par l’électricité qui les traverse ; des vases en porcelaine d’inspiration asiatique ravivent l’époque des chinoiseries et d’un exotisme factice promu par la Compagnie des Indes. Achetées dans des ressourceries ou aux enchères sur eBay, ces objets déclassés et promis au banc de la société sont à présent transpercés de touillettes ou de pailles colorées d’un mètre (barrière), à l’image du Saint-Sébastien de Mantegna ou des aiguilles d’acupuncture, entre soin et torture, orgie et décadence. Des masques de sacs plastiques thermoformés recouvrent des masques africains ou des crânes humains dans un mouvement autophage qui se dédouble dans un memento mori mettant la vie sous vide.
C’est l’histoire du trafic globalisé, des tonnes d’emballages, de packaging et de matières polluantes, mais aussi des phénomènes d’acculturation, d’appropriation et de syncrétisme parfois douteux, avec son lot de fléaux et d’épidémies charrié d’un continent à l’autre que nous content les œuvres de Jean-François Courtilat.

Marion Zilio, Translations, 2024

Jean-François Courtilat, Translations, 2024, édition joca seria, 152 pages, 19 euros.
Textes de Frédéric Emprou, François Salmeron, Marion Zilio
Traduction de Cynthia Gonzalez-Bréart
Relecture de Philippe Blaizot
Conception graphique de Jean-François Guillon

Remerciements
À la région Pays de la Loire pour l’aide à l’édition d’une première monographie d’artiste
À la galerie RDV et à ses membres