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Du mercredi au samedi
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Exposition

The colorful world of

Exposition de Guillaume Linard Osorio

Du 3 novembre 2010 au 27 novembre 2010

The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio
The colorful world of - Guillaume Linard Osorio ©Guillaume Linard Osorio

Carte blanche à l’association MPVite

On dit que les indiens d’Amazonie perçoivent plus de trois cents nuances de vert, que certaines tribus Maori distinguent quatre-vingt rouges différents. On dit aussi que les inuits ont sept façons de nommer le blanc de la neige.
La rétine adapte l’homme à son environnement.

Relativement à la capacité qu’ont certains peuples de distinguer certaines couleurs plutôt que d’autres, ce travail s’est axé sur l’environnement chromatique de l’homme moderne et sa propre distinction des couleurs, à savoir l’héritage de l’industrie du métal et du béton : le style international.

L’exposition The colorful world of réunit une série de monochromes réalisés à Paris entre septembre et novembre 2010. Ces monochromes varient selon un protocole rigoureux : refuser de choisir une couleur en particulier, mélanger l’ensemble des couleurs contenues dans les coffrets de pastels à l’huile proposés par des marques de toutes nationalités : Sennelier, Reeves, Mungyo, Koh-i-noor, Caran d’Ache, etc.

Il en résulte, pour chaque coffret amalgamé, un ton moyen dont l’homogénéité dépend du taux et de la qualité des pigments. De ces mélanges absolus émerge une nouvelle palette de couleurs, indéfinissables, qui renvoie à l’esthétique de l’asphalte et fait l’apologie d’une certaine médiocrité.

« Une série de monochromes est réalisée à partir d’un protocole simple : le mélange de l’ensemble des couleurs contenues dans les coffrets de pastels à l’huile proposés par différentes marques (Sennelier, Caran d’Ache, Staedler, Lyra, etc.). Il en résulte, pour chaque coffret, un gris moyen qui varie sensiblement (dans sa tonalité et dans sa matière) d’une marque à l’autre. Relativement à la capacité qu’ont certains peuples de distinguer certaines couleurs plutôt que d’autres, mon travail s’est axé sur l’environnement de l’homme occidental moderne, à savoir l’héritage de l’industrie du métal et du béton communément appelé « style international », et sa propre capacité de distinction des couleurs. De ce processus de synthèse (qui tend en quelques sortes vers une couleur moyenne générale) résulte une palette des couleurs de la modernité, soit un ensemble de gris colorés. Les nuances qui s’opèrent d’un gris à l’autre sont alors relatives à l’industrie de la couleur et non plus à la culture et la localisation géographique des peuples. »
Guillaume Linard Osorio