16 Allée du Commandant Charcot
44000 Nantes

Du mercredi au samedi
De 14h à 19h et sur rendez-vous

Suivez-nous sur :

Facebook Instagram LinkedIn

Exposition

Pollen Vendredi

Exposition d’Alexandre Meyrat Le Coz et Arthur Gillet

Du 4 mai 2019 au 15 juin 2019

Révolution à Barbizon - Anne-Sophie Yacono & Simon Pasieka ©Anne-Sophie Yacono
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV
Pollen Vendredi - Alexandre Meyrat Le Coz & Arthur Gillet ©Galerie RDV

La galerie RDV poursuit son concept d’exposition intergénérationnelle en laissant une carte blanche à un jeune plasticien qui invite à son tour l’artiste aîné de son choix pour une exposition en duo.

Suite à la proposition de la Galerie RDV, Alexandre Meyrat Le Coz et Arthur Gillet ont décidé de faire de cette rencontre une véritable collaboration en créant une installation inédite. Ils partagent une résidence d’un mois aux Ateliers Bonus à Nantes.

Ainsi naît Pollen Vendredi.
C’est un paysage, une installation immersive qui transpose le spectateur dans un espace imaginaire foisonnant, en quête d’expériences sensorielles.

Les plantes s’éveillent dans une sculpture monumentale en céramique et se mêlent aux textiles pour former un ensemble, une harmonie, questionnant le désir comme principe vital, et la mort dans son ombre. Pollen Vendredi est une exposition qui affirme un temps hors du temps et qui s’intéresse à nos mythologies contemporaines.
« À Dionysos, le dieu qui rend « l’âme liquide », est associé l’interlope et les homosexuels. Comme ces derniers, il est de toute façon lié à tout ce qui échappe à la civilité peut-être, mais au contrôle aussi. Il renvoie à cette idée, où le sexe et la nature se confondent comme un espace chassé de la ville et de l’espace public. L’une de leurs armes, les contemporaines fakes news, ne le sont pas tant que ça. Clément d’Alexandrie, Pausanias et bien d’autres, nous rapportent le mythe du berger Prosymnos (amant de Dionysos) dont la poésie païenne ne manquera pas de toucher ceux qui ne s’encombrent pas d’une « morale publique ». Pourtant leur vision partisane de la christianisation antique est bien plus sensible à l’effroi des phallus jugés obscènes de l’Argolide à l’Arcadie, qu’à la plasticité magique des sentiments dans les mythes anciens. Au point où les exégètes se demandent si ce mythe a réellement existé autrement que comme un outil politique. Il nous rappelle ces fictions d’un changement climatique naturel, de génocides blanc et d’un féminisme jetant aux entrejambes de la javel qui se répandent dans le flot de l’internet et des médias où tant aiment se refléter. Nous avons décidé pourtant qu’en l’état ce mythe d’un berger et d’un dieu était beau et que nous allions le rendre à ceux qu’il concerne. A ceux qui considèrent la nature comme une source nécessaire, aux autres qui envisagent le désir comme une force vitale, et puis à celles que la cité a échoué à faire participer. Mais peut-être aussi à ceux qui ont oublié de regarder cette nature au loin comme celle qui les traverse ».

Alexandre Meyrat Le Coz est né en 1988, il vit et travaille à Nantes.
Il a étudié à l’école des beaux-arts de Sète avant d’intégrer l’école des beaux-arts de Nantes, où il obtiendra son diplôme de fin d’études en 2014.
Artiste aux pratiques multiples, Alexandre Meyrat Le Coz est à la fois plasticien, performeur et scénographe.

Arthur Gillet a étudié aux Beaux-arts de Rennes et la danse contemporaine au musée de la danse. Pendant sa formation, il a développé une pratique de l’installation et de la performance.
Son travail autour de l’identité, du désir et de la perception de la réalité l’amène à jouer avec son propre corps et sa propre image à travers un large prisme d’apparitions médiatisées. Il questionne ainsi le genre sur un plan disciplinaire en infiltrant publications érotiques, de mode, ou artistiques.