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Exposition

Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler

Exposition de Justin Weiler

Du 19 septembre 2020 au 24 octobre 2020

Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Justin Weiler
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV
Operire #6 - Couvrir, Recouvrir, Cacher, Dissimuler - Justin Weiler ©Galerie RDV

« Dédale, personnage de la mythologie grecque qui inventa le labyrinthe pour y enfermer le Minotaure, est devenu antonomase et signifie aujourd’hui un parcours tortueux, un enchevêtrement de passages.

Le labyrinthe de Justin Weiler est constitué d’une multitude de stèles verticales et monumentales qui créent un parcours dans lequel on déambule.
Chaque module joue sur la transparence et les reflets se superposent, créant ainsi de nouveaux plans, la synthèse des
espaces devient alors sculpture. Ce sont des cippes sans connotation ni annotation religieuse mais qui reprennent son motif du rideau de fer.

Ces stèles anisotropiques sont en constante évolution en fonction de la lumière qui transforme le dessin originel de fer, tantôt miroir (nous renvoyant notre propre reflet), tantôt opaque, (fermant le chemin) ou encore transparent (laissant voir les modules cachés).
Des ombres portées apparaissent ou disparaissent, changeant la perception de la pièce.

La réflexion des modules entre eux perturbe notre regard et la diffraction de la lumière affecte l’observation de l’œuvre. Comme dans une structure en rhizome de nouvelles connexions se créent et instaurent des liaisons entre les stèles, nous invitant encore plus à la déambulation. C’est une sorte de pérégrination labyrinthique, on voudrait s’y perdre pour laisser le temps à la contemplation.

Une perte de repères s’opère due à la métamorphose des verres. L’œil est perturbé. Sommes-nous à l’intérieur ou à l’extérieur ? La frontière est mince. Il y a une vraie transparence pour l’œil que le corps ne peut pas pénétrer et nous devons continuer le chemin et ainsi découvrir les combinaisons, jonchées de fausses pistes qui nous contraignent dans notre déplacement. L’effacement et l’apparition transforment et perturbent le trajet.

Dans ce labyrinthe nous ne sommes pas retenus en otage. Nulle frustration ni échec, à l’instar d’un labyrinthe géométrique. Ici, tout se transforme en expérience sensorielle et visuelle. Il nous faut juste trouver le bon chemin pour passer la frontière. »
Annie Fillon