De la nécessité de choisir

Du 11 janvier au 15 février 2020, RDV présente : De la nécessité de choisir, une exposition de l’artiste plasticienne Micha Derrider.

Une anamorphose jaune vif comme un grand soleil, ou l’étiquette de prix d’un article en solde.

Des fils, grandes lignes verticales vacillent légèrement, des perles en porcelaine blanche et autres matériaux colorés comme la vaisselle de nos grands-mères, tinte d’un son délicat zone à traverser en douceur, espace poreux, fragile et solide à la fois.

Il y a l’idée du choix et du non choix, la traversée d’un tunnel, passage délicat le travail de modelage permet de retrouver les sensations du corps perdues avec douceur et attention, reconquérir la dextérité, la finesse.

Sur le mur, le journal de curiosités, un ensemble d’éléments, petites choses, cadres, objets divers, mélange d’un journal intime et d’un cabinet de curiosités.

Cela parle de la nécessité de choisir et aussi de ce qu’on ne choisit pas,
les choses dans lesquelles on pénètre comme un brouillard, on fait avec le temps qu’il fait, dans le nord on dit qu’il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais habits.

A propos de l’artiste
Micha Deridder vit et travaille à Nantes. De 1989 à 1993, elle suit des études de stylisme et de création de mode à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre, à Bruxelles. Elle obtient le prix pour la collection la plus Innovatrice et La plus grande distinction du jury. Lauréate du festival de mode d’Hyères en 92 et en 93, elle est primée au Festival des Jeunes créateurs, à Tignes, en 1994. Elle est sélectionnée pour le post diplôme à l’école des Beaux-arts à Nantes, en 1998 et s’y installe ensuite.
Son champ d’intervention se situe entre la mode et l’art. Le vêtement et le textile sont les médiums qu’elle utilise. Micha Deridder détourne, décale l’usage du vêtement. Ses réalisations sont empreintes d’humour et d’un sens de l’absurde. Elle aime échanger et faire participer le public à ses œuvres. Elle utilise aussi le dessin, la photo et la vidéo.