16 Allée du Commandant Charcot
44000 Nantes

Du mercredi au samedi
De 14h à 19h et sur rendez-vous

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Artiste

Guillaume Lemarchal

1 exposition

Guillaume Lemarchal est né en 1974 à Mâcon. Il vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon en 2000.

« Avec le paysage comme objet, mon travail photographique tend à exprimer une certaine tension entre l’homme, son histoire et son ancrage temporel. Aux aguets de mystères et de révélations poétiques, j’élabore mon travail dans le déplacement, en ciblant des sites spécifiques, choisis en fonction de l’histoire qui les constitue.
Seuils, tensions, et limites sont des notions qui orientent mes choix. Mon travail évoque la fragilité, mais aussi la capacité de résistance des peuples et des choses du monde face aux bouleversements générés par l’exercice de certains pouvoirs politiques, économiques ou militaires.
Je sonde les territoires, à la recherche de formes et de signes que je filtre à travers l’objectif photographique. Cadrés, ces lieux fabriquent des lignes de force, des espaces graphiques et esthétiques, où architectures et autres artefacts prennent place, parfois avec autorité, parfois avec une légèreté presque évanescente et s’apparentent à des sculptures ou des installations.
Entre poésie et effroi je questionne les mutations, les constructions et l’être au monde. Il s’agit dans ces images de construire des émotions visuelles et de laisser place à la sidération poétique « en donnant de l’emphase au paysage, en magnifiant parfois les sites » comme l’évoque Christine Ollier à mon sujet dans son livre Paysage Cosa Mental. Dans ce travail photographique se lisent l’expression des violences faites au monde et autant de tentatives d’apaisement.
La galeriste Michèle Chomette écrivait au sujet de mes paysages « Ces territoires en apnée, ou restent incrustés sous forme d’objets sculpturaux des bâtiments évidés de toute fonction, sont chargés d’une chape de silence, d’une étrangeté sourde que sa photographie rapporte et tente de décoder… Ses images figent des renoncements, juste avant le pas de trop, celui qui fait passer brutalement de la beauté à la mort, de la vie l’absence. » »